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vers santa cruz |
3 semaines à las palmas, devant la plage qui borde la route côtière
chargée de camions et voitures et de l’autre coté les cargos, ferries, même si
l’on est au mouillage, même si c’est très peu cher (1,70€/J ) et si ce fut nécessaire
pour bricoler, trouver la pièce manquante ,il arrive un jour ou l’on doit se
secouer, se sortir du confort émollient d’avoir tout à portée d’annexe, de
profiter de bricoleurs de génie, prêts à vous filer un coup de main et vite mettre
les voiles avant que les 3 semaines laissent
place à 3 ans de farniente au même endroit .
27 septembre ,Nous quittons Gran Canaria pour l’ile de la Palma : 32 heures de navigation pour 152 Milles entre las palmas et Santa
Cruz, tantôt sous geenaker tantôt au moteur. Nous n’avons plus d’anémomètre
électronique , il a grillé à las palmas et nous jaugeons la force du vent au
frémissement de nos narines, à l’écoulement de l’air qui caresse ou heurte nos
lobes d’oreilles, aux ridules de la mer, ou à l’écume des vagues, et c’est une
super école de sensations
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Sta Cruz |
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Sta Cruz |
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Sta Cruz |
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producteur de cigares sur le marché sta cruz |
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Fabrique de cigares |
Nous retrouvons avec plaisir le bateau « le
poulpe » parti quelques jours avant nous, à la marina de santa cruz .
La Marina est bien située aux portes de la ville, pratique pour le
ravitaillement, mais il y a un courant
permanent assez remuant à l’intérieur du port même par temps calme qui tire les
amarres comme des élastiques prêts à rompre. Le problème est en passe d’être
résolu avec la construction d’une porte à l’entrée de la marina (il reste 5
mètres au dessus à marée basse) qui suffirait à barrer ce courant de fond..
Hop! De santa Cruz vers Tazacorte
L’ile de la Palma ou la Isla Bonita : Cette ile se
ressent plus qu’elle ne se raconte mais c’est l’ile la plus verte, celle ou nous
randonnerons dans la caldera de
taburiente :grande dépression à l’image d’un cratère qui n’en est pas un
et surveillée par des pics qui culminent à 2000 m dont les parois verticales
plongent sans pudeur dans la
caldera.C’est un paysage fabuleux, minéral et végétal, jalonné de pins
canariens qui ont développé une écorce résistante au feu et abreuvé d’eau qui
coulent en torrents puis en cascades aux couleurs polychromes dus au sels de
fer.
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caldera de taburiente |
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caldera de taburiente |
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caldera de taburiente |
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caldera de taburiente |
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caldera de taburiente |
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caldera de taburiente |
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caldera de taburiente |
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sels de fer |
Vous verrez aussi la route des volcans du Pilar à
Fuencaliente, une dorsale nord /sud que nous parcourrerons sur 17 kms avec Jean
Baptiste du voilier Oneiros: Un paysage lunaire, aride, basaltique mais
terriblement vivant par sa faune et sa flore endémique et qui viendra s’allonger
jusqu'au rivage en exploitant la moindre
parcelle de culture de « platanos » ou bananeraie .
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la route des volcans |
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route des volcans |
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la route des volcans |
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la route des volcans |
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la route des volcans |
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tazacorte ou la gabegie du port:Aucun cargo ni ferrie ne vient s'amarrer
Pour nous, entre randonnée ,bricolage, et lecture, il nous
faut trouver un centre de santé pour les indispensables vaccins : typhoïde et fièvre jaune si nous
voulons être libres de voyager au Brésil ou en Amérique centrale ,le problème
étant que nous avons complètement zappé ces fichus vaccins en France. Depuis
Las Palmas nous courrons de dispensaire en centre de salud et ça a l’air assez
compliqué => on verra bien !
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