révad: 2017-08-20

Vendredi 11 Aout 2017

Nous voila partis pour Madères, un vendredi, oui, un vendredi car cette superstition là est un non sens aujourd'hui (les marins autrefois touchaient leur paye le jeudi pour en dépenser une bonne partie le soir ce qui laissait entendre que le lendemain était un jour sans sortie en mer pour mal au crane avéré *1

20 nœuds au travers, la mer n'est pas grosse mais le train de houle est haché, Ré'vad le Tokay se cabre sur les crêtes des vagues légèrement écumantes et le vent est chaud.

Arrivée sur Maderes

Si ça pouvait descendre à 15 nœuds pour la nuit ça nous ferait des quarts seul(e)s pénards, aussi j'invoque tous les Dieux et les saint(e)s patron(ne)s protecteurs (trices) des religions monothéistes et panthéistes et ceux de la mythologie, et ça fait un beau désordre chronologique, un mélange de sacré et de profane et un sacré jamborée de saints, j'engage doucement un traité de non agression avec Eole et Neptune, Et le croirez vous? Ils m'entendent ;-) Que les cartésiens me conspuent, tant pis, c'est mon clin d’œil à notre vulnérabilité et petitesse face aux éléments incertains et imprévisibles des rafales, vagues, hauts fonds, roches et cargos nous croisant and so on…

Madères

Dimanche 12

7 H .En faisant le tour du bateau, 2 petits calamars sont retrouvés échoués sur le passavant tribord, une vague surement les aura déposés là, l'œil encore frais mais morts. On peut distinguer sous la peau élastique qui les recouvre 2 petits ronds très jaunes à la circonférence géométrique parfaite qui relie leur poche d'encre. perplexité!

Plus tard ce sera une tortue, toute petite levant la tête hors de l'eau, seule, sur les flancs du Tokay,elle se laisse distancier par nos 7 nœuds d'allure portante.

16H. 1ère pêche depuis notre départ=> une belle dorade coryphène qui perdra ses belles couleurs vertes et jaunes peu de temps après son trépas.

1er poisson volant atterri à l'avant du bateau, c'est beau aussi..

C'est sans doute pour cela que l'on navigue, que l'on vagabonde, pour toutes ces 1ères fois, même sans cesse renouvelées.

Calamar échoué

Dorade Coryphène

poisson volant

PORTO SANTO

Une des iles de l’archipel des Madères, ile volcanique à la géologie intéressante (voir photos des « orgues ») sorte de coulées fines de lave refroidie faisant comme des tuyaux d’orgues.

L’ile est assez petite et peut se parcourir en vélo ou scooter facilement. Beaucoup de pics sont à gravir pour avoir une vue à 360°.ce serait dommage de passer à coté car la ville n’a qu’un intérêt mineur si ce n’est son musée Christophe Colomb.

En ce mois d’Aout, très peu de touristes affluent sur la plage réputée pour être LE paradis de sable fin et chaud, unique sur l’archipel des Madères..Le temps n’est sans doute pas assez clément, ciel très voilé, nuageux en cette saison et un vent à décorner un bœuf.

Nous avons mouillé à l’extérieur du port puis à l’intérieur du port ou le tarif (6€) est le même avec accès aux douches et laverie.

La place sur cateway est à 25€. Le mouillage est sûr par 5 m de fond sableux et heureusement car le vent qui déboule de la montagne fonce à 25 /30 nœuds. Le vent vient du Nord/Nord Est à cette époque et il n’y aucune houle dans le port situé au Sud de l’ile.